bada boum
1. Au centre de tout, les FTN ou FMN
• Des acteurs qui encouragent le processus
Les grandes firmes multinationales (FMN) ou transnationales (FTN) jouent un rôle essentiel dans le processus de mondialisation. Originaires à plus de 80 % des pays riches du Nord (même si le nombre de FTN du Sud est en constante augmentation), elles dominent les échanges internationaux et s'appuient sur des centaines de milliers de filiales. En 2011, les 82 000 FTN que compte la planète ont réalisé plus du quart du PIB mondial. À elles seules, elle détiennent 1/3 de la production mondiale, 2/3 des IDE (investissements directs étrangers) et les 2/3 des échanges mondiaux.
• La DIT : une recherche de coûts de production minimisés
Les FTN déterminent leurs stratégies en fonction d'un objectif clair : augmenter leurs profits. Elles choisissent la localisation de leur production en fonction de cet objectif. Du coup, si les activités de conception et de commercialisation restent la plupart dans les pays du Nord, les activités de production sont le plus souvent délocalisées dans des pays du Sud où la main-d'œuvre est moins coûteuse et moins exigeante et dans ceux qui leur offrent des avantages fiscaux (Chine, Inde, Europe de l'Est, Mexique...). Ce phénomène de division internationale du travail (DIT) engendre des flux de plus en plus complexes. Localement, les FTN recherchent les lieux les plus avantageux (façades littorales, métropoles, ports...). En revanche, leurs IDE privilégient toujours les pays du Nord (48 % sont partis pour les États-Unis et l'Union européenne en 2011). Ainsi, elle mettent en concurrence les territoires les uns avec les autres.
• Des FTN plus riches que certains États
En 2011, de nombreux États avaient un PIB inférieur au chiffre d'affaire d'une FTN : sur les 184 pays recensés par le FMI (Fonds