Balzac, colonel chabert
Accroche : Balzac et la Comédie Humaine (1842)
Balzac, romancier romantique par la sensibilité et la passion (cf. le goût de l’exaltation du moi et de l’Histoire, son sens de la poésie et du mystère), mais il se singularise par son désir de représenter la réalité historique et sociale étrangère aux préoccupations de Vigny, Mérimée ou Dumas qui choisissent la fiction pure (romans noirs, historiques ou exotiques) et l’être-plus.
Son œuvre est immergée dans le tissu social de 1830, marqué par le fameux « Enrichissez-vous » de Guizot, et l’aspiration à l’avoir-plus. Apparaissent de nouvelles catégories socioprofessionnelles (médecins, banquiers, notables, commerçants…)
Ambition de développer un monde qui soit l’exacte métaphore de la réalité sociale et historique. La Société est perçue comme une faune, dont il doit dresser la nomenclature, mais aussi, donner l’explication : l’homme et le milieu social sont en symbiose, d’où l’importance de la description.
Pbatique : Comment ce portrait du personnage éponyme se justifie-t-il dans la narration ? Quelle vision le narrateur veut-il donner du personnage principal ? En quoi le portrait du Colonel Chabert rivalise-t-elle avec la peinture ?
En quoi cette entrée en scène du Colonel Chabert joue-t-elle des registres fantastique et réaliste ?
1. L’entrée en scène d’un personnage mystérieux : 2.1. Le récit d’une rencontre curieuse 2.2.1. Récit en focalisation zéro, avec une situation d’énonciation pratiquement effacée (« je ne sais » qui appartient au narrateur) cf. « le colonel Chabert » ligne 2 / alors que Derville ignore qui est ce client : « l’inconnu ». 2.2.2. Cadre ordinaire mais lumière des bougies renforce le caractère étrange du personnage (nuit) : étude des avoués Derville et Boucard 2.2. Une entrée en scène soigneusement agencée par le regard de Derville 2.3.3. Le rôle de