I – Athènes, une grande cité bâtie sur un passé glorieux
A - Fuite d’Hippias en Perse
En effet, Hérodote fait plusieurs fois référence à Hippias, membre de la dynastie des Pisistratides.
Par exemple, aux lignes 3/4 : « C’est là que les dirigea Hippias, fils de Pisistrate »
Pour Hérodote, l’attaque des perses a été permis par les connaissances géostratégiques qu’avait Hippias, Marathon étant le fief des Pisistratides.
Ou encore aux lignes 14/15 : « S’ils s’inclinent devant les Mèdes (étant un peuple d’origine indoeuropéenne, situé au Nord Ouest de l’Iran et absorbé par l’empire perse de Cyrus sous le règne d’Astyage), la décision est prise sur le traitement qu’ils subiront quand ils seront livrés à Hippias » Hippias a été contraint de fuir en Perse en 510 av J.-C. par Sparte, allié des Alcménoides, dynastie ennemie des Pisistratides. C’est pourquoi, il se range aux côtés des perses contre Athènes espérant ainsi être rétabli à la tête d’Athènes en tant que tyran.
B – Symbole des Tyrannoctones
Hérodote mentionne les noms d’Harmodios et d’ Aristogiton. Nous pouvons les observer aux lignes ou de lui conserver sa liberté et, ce faisant, de laisser de toi un souvenir qu’on ne pourra pas comparer même à celui d’Harmodios et d’Aristogiton. »
Ces deux personnes sont responsables de l’assassinat d’Hipparque, frère d’Hippias avec qui il gouvernait conjointement depuis la mort de leur père Pisistrate. Hipparque aimait Harmodios, qui lui aimait Aristogiton. Le premier était donc un obstacle à leur amour, a donc été assassiné par les deux autres en-514.
On les appelle les Tyrannoctones, autrement dit « tueurs de tyran », car en tuant Hipparque ils ont entraîné la chute d’Hippias 4 années plus tard et par extension celle de la tyrannie. Ils incarnent donc des héros de la démocratie et deviennent des figures de fierté pour la population athénienne. On leur dédie même des statues sur l’Agora athénienne.
Conclusion : Ainsi, à travers l’évocation d’Hippias et des