Baudelaire conception du poète et de la poésie
La poésie est un genre littéraire très ancien qui se définit comme « un art du langage » consistant à mettre en valeur la forme même du message. Mais Charles Baudelaire, poète du XIXème siècle, va, à travers son recueil Les Fleurs du Mal présenter sa propre conception du poète et de la poésie. C’est, par ailleurs, ce qu’il va signifier dans La préface aux fleurs : « J’ai primitivement l’intention de répondre à de nombreuses critiques et, en même temps, d’expliquer quelques questions très simples totalement obscurcies par la lumière moderne : Qu’est-ce que la poésie ? » Ainsi, par le biais de cinq textes : tout d’abord Don Juan aux enfers , une suite de la pièce de théâtre de Molière que Baudelaire va s’approprier , Spleen Quand le ciel bas et lourd , un poème présenté sous forme d’allégorie , Les aveugles , un sonnet qui s’adresse à l’âme du poète lui-même , et enfin Le vin des chiffonniers, un poème qui décrit l’effet du vin sur le métier qu’est celui de chiffonnier , sans oublier la préface aux fleurs où il explicite toutes ces intentions , nous verrons alors quel est donc la conception pour Baudelaire du poète et de la poésie.
Baudelaire dans la plupart de ces poèmes prend parti. Avec les fleurs du mal commence la poésie moderne, il n’y a plus de lyrisme subjectif, on peut prendre l’exemple du poème « les aveugles » où Baudelaire écrit à son âme et à la première personne « Je dis » « Vois ! Je me traîne aussi ». De plus "La poésie n'a d'autre but qu'elle même " affirme Baudelaire,( on peut y voir un héritier du mouvement parnassien « l’art pour l’art « et faire de la sorte un parallèle ) il souligne ici la dimension esthétique de la poésie et qu’elle n’a aucune fonction particulière.
Quant à la définition du poète, il est pour Baudelaire une sorte d’intermédiaire entre la Nature et l’homme. Cette pensée se retrouve tout au long des fleurs du mal
Dissertation :