Préface

« Qu’est-ce que la poésie ? »

J’ai toujours trouvé que définir la poésie était une chose très compliquée. Le dictionnaire nous dit « Art du langage visant à exprimer ou à suggérer par le rythme, l’harmonie et l’image ». Certains diront que ce n’est qu’une accumulation de phrases qui riment plus ou moins bien et dont l’unique but est de transmettre une idée de l’auteur au lecteur. D’autres diront que la poésie ne sert à rien car le poète complique délibérément son message ce qui le rend incompréhensible. Pour ma part, je pense que la poésie est un genre littéraire qui permet au poète, au moyen de différentes formes, de s’exprimer par le biais de mots dont il se sert pour créer un rythme, un son, des images, une pensée, des émotions.
Les thèmes de la nature, de l’amour, de la souffrance et de la mort sont souvent abordés dans la poésie. Le poète ne fait que susciter au lecteur l’imagination, c’est ensuite celui–ci qui se laisse emporter et qui interprète lui-même le poème.

Après avoir fait une recherche de poèmes, j’en ai sélectionné seize qui composeront mon anthologie poétique. Je n’ai gardé que ceux qui m’inspiraient le plus et qui ont provoqué chez moi le plus d’émotions. Comme l’indique le titre (Les quatre saisons sans Vivaldi), le thème choisi est celui des saisons.
Un plan interne est constitué, les poèmes sont classés selon le mouvement littéraire auquel ils appartiennent. Trois mouvements seront ici étudiés : Le romantisme, le symbolisme et le parnasse.

Le romantisme, d’abord, où vous pourrez lire « Premier mai » de Victor Hugo et « Automne » d’Alphonse de Lamartine où ce dernier nous révèle que cette saison est celle où meurt la nature, et où cette déchéance correspond à la douleur de son âme.

Le symbolisme avec « Parfum exotique » de Baudelaire, « Allégorie » de Verlaine, « Sensation » de Rimbaud ou bien encore « Tristesse d’été » de Mallarmé qui est d'une inspiration incontestablement pessimiste. L’auteur en appelle au Néant et