bel-ami
Ici, dans ce passage des « huîtres d’Ostende », nous assistons au début d’un dîner bourgeois avec George Duroy comme personnage principal, entouré par son ami Forestier, la femme de ce dernier, et Mme de Marelle. Autour d’un repas copieux, les convives discutent de l’amour. (description du passage à étudier)
Nous nous demanderons comment Maupassant réussit à faire de ce dîner un moment charnière du récit. (problématique)
Dans un premier temps, nous mettrons en avant le caractère réaliste de la scène, avant d’étudier la stratégie de séduction opérée par Duroy auprès des deux femmes. (annonce de plan)
Maupassant immerge le lecteur dans la scène grâce à une écriture réaliste. (rappel du thème de la partie)En effet, dès le début nous avons une description très détaillée des plats apportés. L’auteur utilise une comparaison pour nous faire découvrir les huîtres : « semblables à de petites oreilles enfermées en des coquilles ». Il complète cette description par le goût : « fondant entre le palais… ». Ensuite, il s’attarde moins longtemps sur la truite dont la couleur est comparée à « la chair de jeune fille ». Le but consiste à montrer au lecteur que la table est bourgeoise et les mets raffinés. De même, la position de Forestier très détaillée précise encore le caractère bourgeois du dîner : « presque couché sur le canapé, une jambe repliée sous lui, la serviette glissée dans son gilet pour ne point maculer son habit ». (première sous-partie centrée sur l’atmosphère bourgeoise)
A cette précision réaliste, Maupassant ajoute une écriture et une narration donnant encore l’impression de vivre la scène. Ainsi, il alterne entre récit