Belle
Saint Martin connu les bienfaits de la fée électricité. C’est Louis Constant Fleming (père de notre actuel sénateur) qui, pour ses affaires, avait installé un petit groupe électrogène de 30 KVA
(kilo volt ampère) aux Amandiers. Il alimentait ainsi quelques heures par jour, le soir, les premiers utilisateurs. De 1960 à 1965, c’est une petite centrale située à Grand Case qui commence à alimenter les habitants. La SPDEG
(Société de Production & de Distribution d’Electricité en Guadeloupe) disposait alors de 2 générateurs de 70 KVA et d’un autre de 30 KVA.
En 1966 cette société signe un accord avec la
GEBE en partie hollandaise qui va alimenter alors toute l’île tandis que la centrale de Grand Case est conservée en secours jusqu’en 1967 où l’un des groupes est transféré à Saint Barthélemy tandis que la centrale est définitivement arrêtée.
C’est dans ces années-là que l’île dispose enfin d’électricité 24h/24h. Il faudra attendre 1975 pour que la centrale de Galisbay soit partiellement mise en service. En 1976, la production d’électricité est nationalisée dans les
DOM et EDF succède alors à la SPDEG. A peu près vers la même époque, le couplage est définitivement assuré avec le réseau en partie française avec des puissances qui laisse un peu rêveur : seulement 800 KW (kilowatt = 1000 watts) de consommation en pointe avec un parc de production qui comprenait 3 groupes électrogènes diesel de 1MW (1 mégawatt = 1000
KW) chacun.
Il faudra attendre 1988 pour que la centrale monte en puissance avec l’installation de 9 générateurs pour une puissance totale installée de 20,2 MW. Les effets de la loi Pons avec la défiscalisation dynamisant la construction et la population augmentant, la demande en énergie a alors commencé à progresser régulièrement. En
1995 un nouveau groupe est installé portant la puissance à 38 MW (8 groupes de 4 MW +