Ben vautier
Dans sa boutique, ou plutôt sur le trottoir, se retrouvent les principaux membres de ce qui sera appelé l'École de Nice : César, Arman, Martial Raysse, Marcel Alocco, Sosno, etc. Ben est proche d’Yves Klein et des Nouveaux Réalistes. Pour lui, « l’art doit être nouveau et apporter un choc[réf. nécessaire] ».
En 1958, Ben cherche à faire du nouveau. C’est Klein qui l’incite à utiliser les mots dans la peinture pour dire quelque chose, « pour y mettre (sa) recherche de la vérité ». À ce moment-là Ben est encore un admirateur d’Isidore Isou3.
En 1962, il va à Londres où il rencontre George Maciunas, qui l’invite à rejoindre le groupe Fluxus. Ben, en devient un des membres les plus actifs. Il réalise des happenings, des actions, des performances et il publie de nombreux textes.
En 1966, Filliou et George Brecht ouvrent « la Cédille qui sourit » à Villefranche-sur-Saône où Ben réalise sa première exposition.
Au début des années 1980, au retour de Berlin, il rencontre de jeunes artistes (Robert Combas, Di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard, etc), dont il baptise le mouvement « Figuration Libre »4
Il écrit régulièrement dans de très nombreuses publications autoéditées, dans ses news-letters et sur son site web. Il y donne pêle-mêle, son avis sur le monde de l’art, l’actualité