Jules ROMAINS (1885-1972)

Élu en 1946 |[pic]

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|Romancier, auteur dramatique, poète, essayiste |

Biographie

Né à Saint-Julien-en-Chapteuil (Haute-Loire), le 26 août 1885.

Fils d’instituteurs, Jules Romains est élevé dans le respect de l’idéal laïque et rationaliste de la IIIe République. Après des études secondaires, il est reçu à l’École normale supérieure en 1906, et obtint l’agrégation de philosophie en 1909. Ayant commencé sa carrière d’enseignant, il est mobilisé en 1914.

Publie ses premiers poèmes dès l’âge de dix-huit ans (L’Ame des hommes, 1904)

À l’issue de la Première Guerre mondiale, renonce à sa carrière dans l’enseignement pour se consacrer exclusivement à la littérature. Recueil de poèmes, La Vie unanime (1908), et ses romans : Mort de quelqu’un (1911) et Les Copains (1913).

Les Hommes de bonne volonté, vingt-sept volumes publiés entre 1932 et 1946, vaste suite de récits où Jules Romains y brosse un tableau de l’évolution de la société moderne entre 1908 et 1933.

Mais c’est d’abord au théâtre que Jules Romains acquit sa notoriété, dès la fin de la Ie Gu. Mdle, notamment avec Knock ou le Triomphe de la médecine, créé par Louis Jouvet en 1923.

Puis Amédée ou les Messieurs en rang (1923), Le Mariage de monsieur Le Trouhadec (1926), Le Déjeuner marocain (1926), Démétrios (1926), Jean le Maufranc (1926), Le Dictateur, (1926), Boën ou la Possession des biens (1930), etc.

À la fin des années 1920, Jules Romains est avec Pirandello et George Bernard Shaw l’un des trois dramaturges de son temps les plus joués dans le monde.

Engagé dans la vie politique, Jules Romains soutient le Front populaire. Il milite par pacifisme pour l’amitié franco-allemande, et ce, malgré son antifascisme, après l’accession d’Hitler au pouvoir.
Président du Pen club international de 1936 à 1941, Jules Romains doit s’exiler pendant la Seconde