Biographie de ponge
Né à Montpellier, le 27 mars 1899, Francis Ponge fait des études de lettres, puis de droit. Il écrit ses premiers textes et travaille quelques mois comme secrétaire de fabrication aux éditions Gallimard.
En 1931, après son mariage, il entre comme salarié aux Messageries Hachette. Il se consacre à la poésie pendant ses moments libres. Après avoir fréquenté le groupe surréaliste, il adhère au Parti communiste et se brouille avec sa famille bourgeoise.
Licencié en 1937, après un violent mouvement de grève, il travaille comme employé d’assurance. Entré dans la Résistance en 41, il est un agent de liaison très actif, fréquente les écrivains combattants comme Éluard et Camus.
Il publie, en 1942, son premier grand recueil, « Le Parti pris des choses » (composé de trente-deux poèmes écrits entre 1924 et 1939).
En 1944, un article élogieux de Sartre vaut à Francis Ponge un début de notoriété. Il continue à publier tout en donnant des conférences pour l’Alliance française ; en 1949 paraissent les « Proêmes », en 1952, « La Rage de l’expression » et en 1961, « Le Grand Recueil ». Les articles de Philippe Sollers assoient la réputation du poète. Lui-même publie, en 1965, un essai dans lequel il précise ses positions théoriques et revendique l’héritage des artisans de la langue et du verbe comme Malherbe. En 1984, c’est un poète désormais incontesté et célébré qui reçoit le grand prix de poésie de l’Académie française.
Il meurt au Bar-sur-Loup, dans Alpes-Maritimes, le 6 août 1988 et sera inhumé au cimetière protestant de Nîmes.
Œuvres :
Le Parti pris des choses (1942)
Proêmes, (1948)
La Seine 1950, photos de Maurice Blanc, La Guilde du Livre, Lausanne
La Rage de l'expression, 1952.
Le Grand Recueil : I. "Méthodes", 1961 ; II. "Lyres", 1961 ; III "Pièces", 1961.
L'appareil du téléphone 1962.
Pour un Malherbe, 1965.
Le Savon, 1967.
Entretiens avec Philippe Sollers, 1970.
La Fabrique du Pré, 1971.
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