Michel Thomas naît en 1958 à la réunion. Son père est guide de haute montagne et sa mère et médecin, mais c’est par ces grands-mères qu’il sera élevé. Dans un premier temps en Algérie au côté de ses grands-parents maternels, et il se voit ensuite confié à sa grand-mère paternelle, Henriette, à qui il a emprunté son nom pour en faire son pseudo. Ses années lycées se déroulent bien, il se montre être un élève brillant et est même surnommé « Einstein » par ses camarades. A 16 ans, il découvre l’écrivain fantastique H.P. Lovecraft, à qui il va vouer une véritable fascination. Il suit pendant sept ans des classes préparatoires aux grandes écoles et intègre en 1975, l’école supérieure d’agronomie. Là-bas, il fonde une revue littéraire, Karamazov, dans laquelle il publiera quelques poèmes et il entamera aussi le tournage d’un film. Sa grand-mère meurt en 1978. Il obtient son diplôme en 1980, épouse la même année la cousine de son meilleur ami et intègre ensuite l’Ecole nationale supérieure Louis Lumière en section cinématographie avec l’option prise de vues. Il quittera l’école avant d’être diplômé et son fils Etienne, naît cette même année. Il connaît une période de chômage et tombe dans la dépression à la suite de son divorce.

En 1983, il débute une carrière dans l’informatique chez Ünilog, puis au ministère de l’agriculture où il restera trois ans et enfin à l’Assemblée Nationale en tant que secrétaire administratif. Sa carrière littéraire débutera peu de temps après, en 1985, à l’occasion de sa rencontre avec Michel Bulteau, directeur de la Nouvelle Revue de Paris, fameuse revue Littéraire descendante de la Revue de Paris, qui publia de nombreuses plumes illustres comme Balzac ou Flaubert. Les deux hommes se lient d’une forte amitié et Michel Bulteau fait paraître certains de ces poèmes. C’est ainsi qu’il publiera son premier livre, Contre le monde, contre la vie, une biographie de Lovecraft. La même année, il publiera Rester Vivant, un essai composé de