Biographie organisée de alfred de musset
Alfred de Musset est un auteur très brillant qui a écrit l’essentiel de son oeuvre très jeune : débuts éblouissants, vie courte et mouvementée qui se retrouve dans ses écrits, dernières années assez stériles. Son œuvre révèle une profonde originalité par rapport aux écrivains de son époque : certes il sait très bien dénoncer le mal du siècle, mais sa culture classique, voire aristocratique, réapparaît sans cesse.
Sa vie
La vie d’Alfred de Musset
Il est né à Paris, dans une famille cultivée de vieille noblesse vendômoise. Son père, peu fortuné mais très cultivé, a édité les œuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau. C’est un libéral rallié à l’Empire, qui connait des difficultés pendant la Restauration. Il meurt pendant l’épidémie de choléra en 1832.
Alfred fait de bonnes études à Paris, et se révèle très doué pour le dessin comme pour la poésie et le théâtre. Il apprend l’anglais et le latin, lit beaucoup et connait bien la littérature anglaise, allemande, espagnole et italienne ; il admire en particulier Boccace, Shakespeare, Molière, La Fontaine, Byron, Hoffmann et Schiller: « Je ne voudrais pas écrire, ou je voudrais être Shakespeare ou Schiller ». Il est très attaché à l’Italie.
On peut distinguer 4 périodes dans sa vie et son œuvre : les premiers écrits (1829-1833), la liaison avec George Sand (1833-1835), les années qui suivent la rupture (1835-1837), les dernières années (1838-1857).
Ses oeuvres
1) Les premiers écrits (1829-1833)
Musset connaît ses premiers succès avant 20 ans ; après avoir traduit le roman de Thomas de Quincey, l’Anglais mangeur d’opium, en 1828, il est invité dans deux cercles littéraires, le Cénacle de Victor Hugo et l’Arsenal de Charles Nodier, où il rencontre tous les grands auteurs français de son temps. Sainte-Beuve, Mérimée, Théophile Gautier et Delacroix deviennent ses amis. C’est un dandy qui fréquente les cafés parisiens et les salons aristocratiques. Il mène une vie dissolue,