Biologie
Le contexte de la grande guerre a permis d’effectuer les premières transfusions. Elle se déroulera au début de la première guerre. Le patient souffrait de multiples hémorragies. Son camarade de chambre se porta volontaire pour la transfusion. On pratiqua une incision pour aller chercher chez l’un, une veine et chez l’autre une artère, que l’on relie par une canule. Le patient est sauvé. Au cours des siècles les saignées ont dominées.
En 1900 un biologiste, Karl Landsteiner découvrit les 4 groupes sanguins (A, B, O, AB) et l’incompatibilité entre certains groupes. En 1914, le médecin Albert Hustin va découvrir comment transporter le sang. En prélevant du sang à un patient il va ajouter du citrate de soude. Fin 1918, l’anti-coagulation par citrate de soude va devenir systématique, elle est encore utilisée aujourd’hui. La transfusion de bras à bras va être la technique la plus utilisée. Le don de sang va être comme un acte héroïque.
Après la guerre, la transfusion de bras à bras va disparaître. Au frais, le sang va se conserver jusqu’à 21 jours. Ensuite le sang sera donné bénévolement. En 1940, on découvrira le système rhésus (+ et -). La même année un Américain trouvera la méthode d’extraction du plasma sanguin, il permettra à partir d’un don d’obtenir 26 poches de plasma contre 5 auparavant. Cette technique sauvera des milliers de vies. Un seul don permettra de traiter 2 ou 3 malades.
En 1960 la transfusion en médecine vétérinaire va être lancée.
Au début des années 80, les produits sanguins pourrons être congelés et lyophilisés. Les hémophiles pourrons se soigner seuls. Cette année va vite rappeler que la transfusion peut être dangereuse. En 1981, on trouvera 41 cas de cancer rare chez les homosexuels, c’est le sida.
On va vite voir que la maladie prend l’allure d’une épidémie. Ensuite 4 ans plus tard. Le dépistage du virus du sida sur tous les dons de sang sera obligatoire. En France la transfusion sanguine