De tous temps, l'envie de prendre soin de soi et de paraître plus belle ou plus beau a existé. Elle s'est manifestée de différentes façons, au fil desépoques, influencée par différents courants culturels. Cette envie de paraître belle a donné naissance au culte de la beauté, notamment féminine, puis a pris de l'ampleur en se transformant en culte du corps.Aujourd'hui avec les avancées technologiques et la naissance de la publicité, le culte du corps est devenu une réelle obsession dans la société. Et nous développons ce culte du corps: nous adoronsnotre corps, le détestons, l'affinons, le musclons, le mettons au régime, le bronzons, le livrons aux chirurgiens esthétiques ...
Nous disposons de cinq documents dont deux pages d’essai, un textehistorique, un document iconographique qui consiste en une publicité et un article de revue hebdomadaire. Dans une première partie nous verrons que tout ces documents nous afforme du culte du corpsparfait et dans une seconde partie nous étudieront que le culte du corps est un mythe complètement paradoxal.

Après des siècles d’oublis, on revient au corps qu’on mit en première place. En effet,comme le démontre Jean Baudrillard dans son texte paru en 1974 « La société de consommation », pendant des siècles on s’est acharnés à convaincre les gens qu’ils n’avaient pas de corps et qu’ilsn’avaient pas besoin d’en prendre soin mais aujourd’hui on obstine systématiquement les gens à les convaincre de leur corps.

De plus, dans notre société il est évident que prône : « beauté,jeunesse, minceur et santé ». Comme le dit Tony Anatrella dans une revue hebdomadaire paru en 1994, la publicité nous désigne un corps qu’il faut impérativement nettoyer, parfumer, tenir en forme, conserverjeune.

Par conséquent, le corps est devenu un objet de consommation dont tout le monde s’occupe. Comme nous le montre le document iconographique qui consiste en une publicité paru dans...