Blaise pascal, fragment 168, «le divertissement pascalien» , pensées (1670).
À la mort de son père P suivit les soigneurs de ce dernier qui furent jansénistes.P trouva son bonheur dan la foi contrairement auparavant où il cherchait son bonheur dans sa vie mondaine.Pascal est un mathématicien, physicien du XVIIe siècle, qui appartient au siècle du classicisme. Il est aussi connu pour être un grand moraliste janséniste. Le texte qui fait l’objet de notre étude est extrait des Pensées, écrit en 1670. Pascal fait plus particulièrement ici une analyse négative de la condition humaine, en persuadant le lecteur que l’homme se sert du divertissement pour se détourner de sa condition mortelle. Nous pourrons alors nous demander de quelle manière Pascal persuade-t-il son lecteur que la condition humaine se résoud à une fin tragique, mais que l’homme se cache derrière le divertissement ?
En premier lieu, nous observerons un tableau pessimiste de la condition humaine que Pascal dépeint. Puis, nous continuerons avec un bonheur factice, qui décrit l’homme essayant d’échapper à sa condition. Enfin, nous verrons en quoi la démonstration Pascalienne est-elle particulièrement efficace.
I- Un tableau pessimiste de la condition humaine.
La condition humaine est dépeinte comme un tableau pessimiste, traduit par l’angoisse de la solitude et de l’ennui et par la finitude humaine malheureuse. 1) L’angoisse de la solitude et de l’ennui.
-Champs lexical du malheur: «malheur»L4; «horrible»L21; «malheureux»L21.
=Décrit la condition humaine de façon négative.
-Adverbe d’intensité: «si»L14.
=hyperbole de Pascal => constat désagréable et alarmant pour l’homme.
-«ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre»L4-5.
=l’homme ne peut pas arrêter de bouger.
-Champs lexical du mouvement: «sortirai»L6; «allait»L4; «bougé»L8.
=Perpétuelle agitation.
-«un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir»L5-6.
= c’est le seul moyen pour atteindre la sérénité d’après le moraliste.
2) La finitude