Blum
Citations : 8 septembre : avant la signature, pendant les négociations : « il n'est pas possible que la souveraineté et l'indépendance de la Tchécoslovaquie lui soient maintenant arrachées lambeau par lambeau. [...] Ce qui est en cause, c'est le sort de l'Europe, le sort de la liberté en Europe, Grande-Bretagne et France comprises »[8] 20 septembre, à l'approche de la conférence : « la guerre est probablement écartée. Mais [...] je n'en puis éprouver de joie et me sens partagé entre un sentiment de lâche soulagement et de honte »[8] 29 septembre, jour de la réunion de la conférence : « on commettrait une grave erreur si on contrariait en quoi que ce soit cet espoir et cette joie, car ils sont en eux-mêmes une puissance de paix et une chance de paix »[9] ; le 1er octobre, lendemain de la signature, il fait part de son « sentiment de délivrance »[9] le 5 octobre (5 jours après la signature des accords), dans un éditorial, et à l'encontre de l'opinion dominante : « je demande un effort de surarmement