Bovary
Littérature | 3.5 pages | 06-03-2008 | Format : Document Microsoft Word | Note : Non noté | Plus d'infos sur l'auteur de ce document
Lecture méthodique d'un extrait de La Parure de Guy de Maupassant.
Extrait:
Avant le drame de la perte de la parure, les Loisel se situaient au modeste niveau des petits fonctionnaires : ils louaient un appartement, avaient de petites économies (cf. le petit héritage dont dispose le mari (dix-huit mille francs) ainsi que les quatre cents francs, destinés à l'achat d'un fusil, que M. Loisel offre généreusement à sa femme pour qu'elle puisse s'acheter sa robe de bal) (...)
Sommaire:
Introduction
I) Le remboursement de leurs dettes condamne les Loisel à « la vie horrible des nécessiteux »
A. Une chute au bas de l‘échelle sociale
B. Une description réaliste de la vie d'une femme du peuple
C. Une femme énergique qui affronte courageusement l'adversité
D. « Et cette vie dura dix ans. »
II) La fin du calvaire : tout est payé. Déchéance de Mathilde Loisel ; sa nostalgie du passé
A. La fin du calvaire
B. Une femme usée par la vie, physiquement et moralement
Conclusion
Extrait analysé:
Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement. Il fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne ; on changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde.
Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elle savonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde ; elle descendit à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour souffler. Et, vêtue comme une femme du peuple, elle alla chez le fruitier, chez l'épicier, chez le boucher, le panier au bras, marchandant, injuriée, défendant sous à sou son