Brevet profesionnel esthetique
1. Définitions :
On appelle maquillage l'utilisation de produits cosmétiques pour l'embellissement du visage, notamment de sa peau et la modification des traits du visage et du corps.
2. Historique :
Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien.
Trois mille ans avant Jésus Christ, les égyptiens connaissaient déjà le maquillage : rouge à lèvres, khôl, maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite. Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce et dans l'Empire romain.
Dès le XVIIe siècle le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales, les classes les plus aisées utilisant par préciosité des fards à base de poudre d'or, d'argent, de pierres précieuses. Les manuels de civilité au XVIe et XVIIe siècle recommandent de ne pas ouvrir la bouche, symbole d'oralité et d'animalité, aux dents gâtées depuis l'introduction du sucre en Occident. Ainsi, le maquillage omet la bouche en ces siècles.
Les fards à base de substances métalliques, empruntés aux arts de la peinture et de la miniature, continuent à être très toxiques : « sublimé de mercure » au XVIe siècle, céruse, bismuth et étain de glace pour les fards blancs, sulfure de mercure (cinabre, vermillon de mercure) ou minium pour les fards rouges à partir du XVIIe siècle.
Le maquillage moderne fut rendu populaire par le cinéma dans les années 1920.
3. Aujourd’hui :
Les codes du maquillage sont aujourd’hui très tranchés : peu de femmes osent porter les teintes acidulées présentées dans les revues de mode. Elles privilégient des teintes foncées (noir, gris, prune) appliquées en dégradés sur la paupière, souvent renforcées par du crayon et du mascara noir : c’est le « smoky eyes ».
La manière dont une femme se maquille varie donc : selon la personnalité, l’occasion (maquillage plus spectaculaire en soirée, par exemple), mais surtout selon son âge.
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