Britannicus
Introduction : L'obésité est un excès de masse grasse contenue dans les adipocytes, les cellules du tissu adipeux.
I) Même si de nombreuses incertitudes demeurent sur la part de l'hérédité dans la survenue de l'obésité, elle serait de 50 à 80 %. Plusieurs gènes sont vraisemblablement impliqués. Mais aujourd'hui, seules les mutations de MC4R, retrouvées chez 2 à 5 % des enfants obèses, ont été identifiées dans le cas d'une prédisposition à l'obésité dite « commune ». Par ailleurs, les modalités d'interaction des facteurs génétiques avec différents facteurs de l'environnement (notamment la nutrition) ne sont pas encore élucidées.
II) Chez l'enfant obèse, certaines anomalies apparaissent : augmentation de la pression artérielle, du cholestérol ou encore hyper insulinémie. Lorsque l'obésité est sévère, on constate également des apnées du sommeil et des pathologies orthopédiques. Les adolescentes présentent souvent des troubles endocriniens (puberté précoce, aménorrhées). On observe aussi des diabètes très précoces de type II pour les cas les plus graves. L'apparition de l'obésité dès l'enfance entraîne un risque de surmortalité chez l'adulte (50 à 80 %). Ce risque de surmortalité est surtout d'origine cardiovasculaire et touche essentiellement les garçons.
III) L'activité physique se positionne en tête de liste des moyens de prévention de l'obésité. Chez l'enfant, il ne s'agit pas forcément de faire du sport mais d'augmenter l'activité physique « naturelle » : marche, mobilité... Chez l'adulte, on sait que l'entraînement d'endurance a une influence positive sur la destruction des graisses du tissu adipeux.
Une bonne éducation nutritionnelle des enfants permet également de prévenir l'obésité. Nous ingérons de plus en plus d'aliments manufacturés à densité énergétique élevée. Leurs propriétés gustatives agréables font que l'enfant mange davantage par plaisir sans tenir compte de sa faim. La prévention de l'obésité chez l'enfant passe donc par