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Il est inhumé au cimetière protestant de Nîmes.
Sommaire
1 Jeunesse et formation 2 Le "drame de l'expression" 3 Le projet du Parti pris des choses 4 Réception et dépassement du Parti pris des choses 5 Pour un Malherbe, foyer d'une œuvre complexe 6 Priorité à l'exactitude 7 Naissance perpétuelle de la parole : l’objeu et l’objoie 8 Œuvres 9 Prix et décorations 10 Voir aussi 10.1 Bibliographie 10.2 Œuvres mises en scène 10.3 Lien externe 11 Notes et références
Jeunesse et formation
En 1900, la famille Ponge s’installe en Avignon, où nait Hélène, sœur de Francis, le 27 septembre. Pendant neuf ans, les Ponge mènent une vie bourgeoise au sein de la bonne société protestante d’Avignon : parcs, villégiatures à la montagne, gouvernantes et précepteurs.
En 1908, il entre en classe de septième au lycée Frédéric-Mistral. En 1909, Armand Ponge est muté à Caen. Francis est scolarisé au lycée Malherbe jusqu’au baccalauréat. Il est un élève brillant, mais dissipé. Les vacances sont partagées entre les plages normandes et la maison paternelle à Nîmes.
En 1913, il voyage aux Pays-Bas, en Belgique et en Royaume-Uni avec son oncle paternel, professeur au lycée Condorcet à Paris, et sa tante1. Premiers intérêts pour la politique. En 1914, l’approche de la guerre interrompt ses vacances d’été en Thuringe. Il travaille dans un hôpital militaire caennais à la fin de l’été. Il suit à Paris une manifestation organisée par Maurice Barrès. Il entre en classe de rhétorique et découvre le Littré, lit Lucrèce, Horace, Tacite, les symbolistes. C’est une période de dandysme et des premiers poèmes.
En 1915, il obtient la meilleure note de l’académie en philosophie pour une dissertation sur L’art de penser par soi-même. Il décide de s’engager après la mort d’un cousin au