Cahier de bord cinéma-audiovisuel
L’empoisonneuse

SOMMAIRE
DOSSIER DE L’EMPOISONNEUSE
I - QUESTION CINEMATOGRAPHIQUE II - LE FESTIVAL DU FILM D’AMIENS
III- LE FESTIVAL TENDANCE
IV -ANALYSE CRITIQUE ET PERSONNELLEE DU COURT-METRAGE
V - BILAN REFLECTIF SUR MA PARTICIPATION A LA REALISATION DU COURT-METRAGE
CARNET DE BORD DE L’EMPOISONNEUSE

LA QUESTION CINEMATOGRAPHIQUE LIEE A L’EMPOISONNEUSE :
Comment isoler un personnage au niveau du cadre ?
Le thème de l’isolement est un sujet que j’ai abordé au niveau du cadre. Ce thème est présent dans cette nouvelle, il fallait donc l’aborder d’une certaine manière avec le cadre.
Beaucoup de films ont traités ce thème. Virgin suicide et Irina Palm sont pour moi très représentatifs de l’isolement du ou des personnages.
Dans l’empoisonneuse, j’ai essayé de retranscrire cet isolement par deux choses :
1 - En jouant sur la profondeur de champ et la valeur de plan. 2 - En jouant sur les décors
1 / Virgin Suicide.
- Réalisé par Sofia Coppola - Sorti en 1999
Le film raconte l’histoire des cinq jeunes sœurs Lisbon, habitant un quartier d’une ville du Michigan avec papa-maman dans les années 1970.
La mort de leur plus petite sœur va avoir des répercussions sur leur famille, elles, et les garçons qui n’ont d’yeux que pour elles.
Comme je l’ai dit précédemment, l’isolement peut être traduit par deux choses : la profondeur de champ et les décors.
Dans cette adaptation filmique, Sofia Coppola joue beaucoup sur les décors, et l’ambiance puritaine et christique de ce quartier.
En effet, même si une teinte assez chaude du film retire notre attention, lorsque Coppola veut isoler un personnage (pour montrer son sa condition sociale, sa dépression ou encore sa psychologie), elle utilise finement les décors.
Dans cette première partie, je vais analyser quelques plans assez symbolique du film de Sofia Coppola, pour argumenter ma problématique.

Cecilia lors de la « surboum »
Dans ce plan ci-dessus, On voit bien que les