Caligula Acte 1 scène 4 commentaire
Le besoin d’impossible de Caligula
I – Un personnage bouleversé 1) Mort de Drusilla a) Elle a été l’objet de longs débats évènement déclencheur de son bouleversement b) Caligula refuse que la mort de sa sœur/maîtresse soit la raison de son bouleversement le bouleversement n’est pas subi mais volontaire conviction c) (l.15-17) : Drusilla n’est pas nommée périphrase sans sentiments : « une femme que j’aimais » d) Recours à la distanciation : (l.17) : « Cette mort n’est rien, je te le jure. » e) Recours à la modélisation : (l.16) : « Je crois me souvenir. » f) Recours au discours indirect libre : (l.15) : « Que d’histoires pour la mort d’une femme »
ce que pense l’Empire.
2) le ton ou les tons : différences, ruptures. a) Caligula n’est pas calme avec constance : il change de visage d’une réplique à l’autre, il est inquiétant. b) Il tâche d’être naturel au début de l’extrait : (l.12) : « se levant avec la même simplicité » il essaie de se contrôler pour mieux convaincre. c) (l.23) : « Caligula, avec un éclat soudain.» (C. devient inquiétant) paranoïaque (l24-26) ; (l.25) : « j’ai les moyens de les faire vivre dans la vérité. »
Caligula va utiliser tous les recours, dont la paranoïa, la colère et la force tyran ;
Hélicon l’a compris : (l.27) d) (didascalie l.32) : « Caligula se lève avec un effort visible » effort pour redevenir calme.
3) Besoin d’impossible de Caligula (motif de quête long et éprouvant). (l.10-11) : gradation ; repos désormais impossible (l.28-30)
4) Le motif de la lune.
L’image la plus développée de l’œuvre qu’illustre le besoin d’impossible (métonymie de l’inaccessible) a) (l.10-11) : choses littéralement impossibles b) Forme d’ironie tragique : (l.11) : « quelque chose qui soit dément peut-être. » forme d’exagération, mais