Camara laye
A l’époque, la Guinée se trouvait sous la domination française. Son père, malinké réputé, encourage le jeune garçon à suivre des études à l'école française, tout en suivant la culture musulmane, transmis par sa grand mère.
A quinze ans, Camara Laye quitte sa famille pour Conakry (capitale de la Guinée), afin de suivre des études d'enseignement technique à l'école Georges-Poiret. Durant cette période, il connaît Marie Lorifo; il l’épousera en 1953.
En 1947, après l'obtention d'une bourse d'étude, Camara Laye convainc ses parents de le laisser partir en France pour y poursuivre ses études ; il étudiera à l'Ecole centrale d'ingénierie automobile à Argenteuil près de Paris où il obtient un certificat de mécanicien.
Il se prend lui même en charge en faisant de petits travaux à l’usine automobile SIMCA et dans les transports en commun de Paris. Il continue ses études au Conservatoire national des arts et métiers, dans un collège technique d’aéronautique et de construction automobile. Pendant ces années, il éprouvera de la nostalgie pour l’Afrique, son village, sa famille et l’univers traditionnel de son enfance. La vie dans les villages africains est une vie d’union, de fraternité et de communauté.
En France, Camara Laye souffrira de solitude. L’occident s’avère ainsi très décevant, avant de quitter son pays il se l’était imaginé un peu comme un paradis.
Camara Laye est un auteur francophone de romans et essais ; lui-même a souligné que son premier roman, L’Enfant noir était une autobiographie née de sa solitude d'exil:
"Vivant à Paris, loin de ma Guinée natale, loin de mes parents, et y vivant depuis des années dans un