Camus exciptit etranger.
Dans les phrases précédant notre extrait, Meursault va avoir une sorte de crise. Le texte débute donc par un retour à la normale à la fin de cette crise, mélée à un sentiment d'épuisement « Lui parti (...) « → Sorte de relâchement général du personnage après avoir fait acte de violence.
Il a un moment d'inconscience et emmerge un homme neuf, libre de ses passions, pulsions et se trouve au contact privilégié avec la nature « je me suis (…) visage » Aucun obstacle ne vient s'interposer entre M et la nature.
On a l'impression que cette nature pénètre au plus profond de son être (l.4-9)
Bruits de campagne, odeur de sel et de terre → vision apaisante
Cette nature arrive vers lui à travers plusieurs sens. D'abord la vue, puis l'ouïe, l'odorat et par le biais de la métaphore du toucher.
Cette symbiose avec la nature, on va la retrouver à la fin du passage avec « je m'ouvrais (…) monde ». Ce qui exprime l'idée d'une fusion entre M et le monde. Ils sont sur le même plan, et il n'y a pas de hiérarchies de valeurs.
C'est comme si la nature lui faisait « signe ». Elle s'oppose fortement avec l'hostilité du soleil ds la scène du meurtre puisque cette nature lui procure le calme et l'apaisement « merveilleuse paix (…) endormie »
Instant privilégié dont on ne sait pas la durée grâce à l'emploi de l'impf qui a tendance à éterniser le tps.
Cpt, tout cela va être interrompu par les sirènes.
II/ Ses rappots avec les hommes
Bruit des sirènes exprimé par l'emploi du verbe