Candide chap.3
1) Une guerre harmonieuse
- Au début on a une description, de la guerre harmonieuse : termes mélioratifs renforcés par l’adverbe d’insistance 'si' : 'Si beau', 'si leste', 'si brillant' champ lexical de la musique « trompette » « tambours » « hautbois »
- « Neuf a dix milles coquins » « des milliers » : Abondance de soldats, effet de groupe
- « Les canons renversèrent » « la baïonnette fut raison suffisante » : Atténue la réalité, comme si on renversait des soldats de plombs
- On garde le coté esthétique
=> Par ces ingrédients, Voltaire, à travers Candide, nous fait une présentation d’une préparation de la guerre, renforcée par le « théâtre de la guerre » : spectacle.
2.) L’horreur de la guerre
- à partir du 2ème paragraphe la violence apparaît :
Champ lexical de la violence : « sanglant », « égorgé », « brulait », « éventrait »
Champ lexical du corps : « jambes » « bras » « cervelle »
Image de chaos, horreur, barbarie, massacre
« … vieillards…femmes…enfants » : population la plus faible / opposition avec soldats
« boucherie héroïque » : oxymore qui trahit les pensées de Voltaire
II) L’ironie de Voltaire
- « coquins » : péjoratif
D’après Voltaire certaines personnes ne méritent pas de mourir, tandis que d’autres le devraient parce qu’elles tuent les autres
Ironie de la personne
- « Te Deum » : chant pour remercier Dieu
Ironie de la souveraineté : ils remercient Dieu alors qu’il n’y a aucune raison
Il mêlent religion et politique
- « des jeunes filles éventrées après avoir assouvit les besoins naturels de quelques héros »
Ironie avec « héros », de ces hommes qui ont abusé de ces jeunes filles : euphémisme
Antiphrase : avec héros
=> Voltaire nous fait aussi une critique des hommes en général, de tout âge, de toute classe sociale
- ''selon les lois publiques'': indifférence, l’homme arrive à organiser la guerre, justification de la barbarie.
Par la vision de Candide, on a une impression de ''moins