Candide, voltaire, « le nègre de surinam »
Pb : Comment voltaire utilise-t-il la fiction pour dénoncer l’esclavage ?
En quoi ce récit constitue t-il une critique sociale ?
I) L’utilisation de la fiction pour argumenter indirectement
1) Le narrateur extérieur
-Un narrateur=> neutre (qui ne prend pas parti)
-Focalisation externe=> les personnages ne savent que ce qu’ils voient de l’esclave ( aucune mention des pensées de l’esclave) => pas de mention sur son état
-Enumération précise de ce qui est donné : « la notice de son habit, jambe gauche »=> détails médicale=> objectivité du ton
2) Un personnage principal résigné
-absence d’indignation=> aucune phrase exclamative, pas de modalisation
-le règlement=> habillement, châtiment => registre didactique
-texte explicatif (aucune trace de jugement)
-On=> l’esclave ne sait pas de qui il s’agit=> indéfini
-Nous => ensemble d’esclaves=> même situation
-Parallélisme de construction
-Chaque cas=> un châtiment
-Déshumanisation : « C’est l’usage »
3) Les interlocuteurs
-2=> mais un seul qui parle
-Mutisme=> vanité de son propos=> il n’a rien à répondre
-Seul Candide parle=> seul il manifeste des sentiments
-Termes porteurs d’un jugement=> « pauvre homme », exclamation
-Candide => registre pathétique => ressent de la compassion => « rage de soutenir » => c’est le seul qui semble indigné
-Personnage naïf=> « traité ainsi »=> l’horreur de l’indicible (ineffable) (on ne peut pas exprimer).
-Caractérise le personnage=> réputation « fameux »=> terme mélioratif
-Focalisation externe=> façon scientifique => Vêtements avant la mutilation
-Ton résigné=> reprise de propos => contradiction
- interlocuteur muet (Pangloss), l’autre => indignation
II) La dénonciation de l’esclavage
1) Les conditions de vie
-3 parties=> la vie=> dépréciatif=> réalité horrible (misère physique), réalité économique => L’origine=> mélioratif=> phénomène d’acculturation, misère intellectuelle et morale => Le statut social=>