Capacité de reconnaissance des stimuli dynamiques, chez l’enfant, face à des expressions faciales robotiques et humaines
2 – Dans cette expérience, des stimuli statiques et dynamiques sont présentés aux enfants.
On leur présente cinq expressions faciales émotionnelles (joie, colère, peur, tristesse et surprise), exécutées soit par à homme, soit par un robot. Pour ce, trois types de supports sont utilisés : photo, vidéo et présentation directe. On utilise le support photo pour obtenir un stimulus statique. La vidéo et la présentation directe sont utilisées, elles, comme stimuli dynamiques, avec pour la présentation directe, la caractéristique supplémentaire d’être en 3D.
3 – La tâche proposée aux enfants dans cette expérience est une tâche de verbalisation libre, à partir d’une photo, d’une vidéo ou d’une présentation directe. On laisse l’enfant produire librement un terme émotionnel à partir de ce qu’il voit.
Ce type de tâche nécessite ensuite de la part de l’expérimentateur un codage des réponses données librement par l’enfant, et un choix de critères plus ou moins stricts.
4 – Suite à l’analyse des « réponses correctes », on obtient les résultats suivants :
La capacité à reconnaître les expressions émotionnelles se développe avec l’âge, la joie et la colère étant les deux émotions dont les résultats diffèrent significativement entre 3 et 5 ans.
On constate que chez les enfants de 3 ans, seules la joie et la tristesse sont reconnues de manière supérieure au hasard, alors qu’à 5 ans, la joie est significativement l’émotion la mieux reconnue.
Il est aussi remarqué que les enfants, quelque soit leur âge et l’émotion présentée, reconnaissent mieux les expressions faciales humaines que robotiques. Seule la joie est aussi bien reconnue sur l’homme que sur le robot par les enfants de 5 ans.
Enfin, un effet du support