Mardi 11 janvier

Ca y est ! C’est le départ pour le grand nord………………du Mali

Nous avons rendez-vous devant l’immeuble Air France pour saluer Mariam et la remercier de son accueil durant ces 3 jours. Il a été décidé de lui offrir un énorme bouquet de fleurs ; à moi de trouver un fleuriste.
Je pars donc avec Déo dans une Mercedes antédiluvienne …….. mais qui roule, c’est déjà ça ! je lui explique ce que recherche et je vois bien, à son air, qu’il lui aurait été plus facile de répondre à une question sur le taux de reproduction des bigorneaux dans le golf du Bengale que d’essayer de satisfaire à ma demande.
Il est 09h30 et on se coule dans le flot ininterrompu des voitures et des embouteillages qui constituent la circulation de BKO. Quelques temps plus tard, on se retrouve le long de l’ambassade de France où un marché se déroule ; la veille, on y était passé pour des fleurs, à 20h00, mais plus rien ; il fallait repasser le lendemain ;dont acte sauf qu’il aurait fallu passer commande la veille…………………..donc, pas de fleurs.
On va vers un autre coin de BKO et, oh ! miracle : un fleuriste……………mais qui ne propose que des fleurs en plastique. Allez, on continue, encore un fleuriste et toujours des fleurs en plastique, un supermarché, où le gardien nous oriente vers un autre endroit que nous rejoignons après moultes indiactions très très alambiquées pour nous retrouver (ça ne s’invente pas) dans la rue « blabla » ou il faut commander les fleurs pour les avoir dans environ ………..2 heures.
Lassé de tous ces tours et détours, je demande à mon guide le pourquoi de cette quête infructueuse ? et là, de m’entendre dire que les fleurs sont très très rares à BKO, qu’il faut les commander, qu’il n’y a que les toubabous que ça intéresse car, vu le prix, il vaut mieux acheter à manger !
Bon, il est temps de rejoindre le groupe. 2 fois le tour de BKO, des embouteillages, le mal de tête, pas de fleurs pour Mariam….je suis là mes amis et il est …………11h45 ! vous ne m’en voulez pas