Cas Fondcombe

1071 mots 5 pages
Cas Fondcombe
A 36 ans, Jean Boromir allait devenir le plus jeune membre du comité de direction de la banque
Fondcombe. Il avait l'impression que tout lui réussissait. Sa maîtrise singulière des marchés financiers lui avait d'ailleurs valu d'être surnommé "le king" par ses anciens collègues. Il y a quinze jours, il avait été contacté par un chasseur de tête qui lui proposait un poste de direction au sein de Fondcombe une banque plus modeste en taille que celle dans laquelle il était employé, mais plus prestigieuse et internationalement connue pour son professionnalisme. Ensuite, tout avait été très vite et il se trouvait à présent dans le bureau somptueusement décoré du directeur général de la banque, Mr Elrond. Ce dernier lui décrit la situation de la division qu'il allait prendre en main, évoquant la nécessité de remettre une pointe de dynamisme là où la tradition risque de ne pas être uniquement un avantage concurrentiel.
Son premier jour, il le savait, allait être primordial. "You never get a second chance to make a first impression" lui avait souvent répété son père. Il avait beaucoup réfléchi à la manière dont il allait endosser son nouveau rôle de manager, ce qui n'était pas évident. Jusque là, il travaillait comme expert (hautement reconnu) en risque crédit et n'avait dirigé que sa secrétaire. Ici, il allait falloir assumer la responsabilité directe de douze personnes ainsi que la responsabilité indirecte de plus de cent personnes. Il voulait envisager cette perspective avec sérieux.
Il avait donc préparé son premier discours avec soin. Il avait rassemblé toute sa direction dans la seule salle qui pouvait accueillir tant de monde. C'était son premier contact avec les douze responsables de service et leurs équipes. Il prit la parole et articula son exposé autour de trois grandes idées. La première, à laquelle il tenait beaucoup, était l'ouverture. "Chacun doit se sentir libre de venir me voir quand il veut pour me confier les difficultés qu'il vit". La

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