Cas GDF SUEZ Management CGO
1. Les différentes parties prenantes sont :
- L’Etat : qui va se désengager de GDF en 2004 car elle est passée du statut d’entreprise publique en société anonyme. En se privatisant, l’Etat n’est plus le principal actionnaire, et ne reçoit plus des dividendes, car l’entreprise se met au profit des actionnaires du marché énergétique.
- Le groupe franco-belge SUEZ, en 2008, fusionne avec GDF dans l’optique d’avoir le monopole sur le marché dans les domaines énergiques et environnementaux puis dans la distribution du gaz.
- La CGT : qui représente un contre pouvoir autant interne, par les représentants syndicaux de l’entreprise, qu’externe au niveau national. Elle représente les salariés dans le cadre de négociations collectives des conditions générales de travail. Leur contre-pouvoir, s’exprime de façon conflictuelle par une grève des salariés.
- Les dirigeants de GDF-SUEZ reconsidèrent les enjeux économiques et industriels et redéfinissent leur finalités en mettant au cœur de la stratégie une finalité environnementale essentiellement basée sur le développement durable ce qui permet des modes de productions préservant l’environnement et les ressources naturelles tout en garantissant une qualité et une sécurité des produits aux consommateurs.
- Les salariés constituent le capital humain à l’activité et au développement de l’entreprise. Ils constituent donc un contre-pouvoir puisque les objectifs de l’entreprise ne peuvent être atteints sans leur participation, alors même que leurs objectifs personnels divergent parfois de leurs intérêts communs. Dans le cadre de la GDF-SUEZ, n’obtenant pas ce qu’ils désiraient les salariés se sont mis en grève
2. La fusion de ces deux entreprises GDF et SUEZ va provoquer des changements stratégiques. Pour lesquelles vont avoir lieu des rivalités entre les parties prenantes propres aux entreprises. Le groupe a décidé d’effectuer plusieurs versements de stock-options, alors qu’il ne peut offrir de primes