CAUSES DE LA CRIMINALITÉ
Chapitre 1 : Les tendances de la criminalité au Québec
Un crime est un geste que l'ensemble de la société réprouve et que les lois nous défendent de poser. On cherche généralement à punir son auteur dans l'espoir de décourager la récidive, de dissuader l'ensemble des citoyens et de les protéger.
Il arrive, cependant, que l'un de ces éléments soit absent ou en porte-à-faux. La loi prend parfois du retard sur la désapprobation sociale, alors qu'en d'autres circonstances, c'est la société dans son ensemble qui n'apporte pas à la loi le soutien nécessaire à son application. Le sort de la prohibition de l'alcool aux États-Unis, les nouveaux enjeux relatifs à la protection de l'environnement et l'attention accrue portée depuis une décennie à la violence faite aux femmes et aux enfants sont, de façon différente, des exemples de ces relations complexes entre le droit et les valeurs sociales.
La notion de ce que constitue un crime, de même que nos attitudes devant à la criminalité sont donc en constante évolution et varient selon les époques et les cultures. Les délits de sorcellerie et de vagabondage, fréquents aux 17e et 18e siècles, ne sont plus que curiosités. Aujourd'hui, des mouvements très importants favorisent la prohibition de la détention d'armes à feu ou demandent des actions beaucoup plus énergiques à l'égard de la protection de l'environnement; autant d'exemples de l'évolution récente de notre société.
L'approfondissement des conditions de l'adaptation du droit et de l'appareil judiciaire aux nouvelles réalités sociales ne relève cependant pas directement de notre mandat. Il suffisait de les souligner afin de prendre conscience de la complexité de toute démarche visant à définir ou à mesurer la criminalité.
Chapitre 3 : Les facteurs associés à la criminalité
2. L'organisation des Nations Unies et les facteurs associés à la criminalité
En septembre 1990 se tenait le huitième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime