ce coeur qui haissait la guerre
A. La découverte.
Plusieurs éléments dans le texte :
- Tonalité exclamative au premier vers
- Emploi récurrent de " voilà que " (vers 1, 5)
- Succession de constats : "et que" ; anaphore mise en relief.
- "écoutez" vers 11, "l'", "son de cloche" : comparaison avec cœur.
-> invitation à partager la perception du poète
- marque étape
- souligne passage progressif du constat à l'appel.
B. L'engagement
Réalité : participation à la guerre. Affirmation dans champs lexicaux du combat : "combat", "bataille" vers 1, "émeute" vers 10, "révolte", "mort", vers 18. > notions de guerre, relayées par d'autres termes de manière connotée : "salpêtre" vers 6, métaphorevers 15 "mer à l'assaut des falaises".
* engagement dans sa réalité
* poète veut entraîner tout un groupe : ce cœur > ces cœurs.
C. De l'engagement personnel au groupe, à la collectivité.
Volonté exprimée : ce cœur > ces cœurs > millions d'autres cœurs. > > Amplification, multiplication présentée étape par étape comme le résultat de l'engagement personnel répercuté de manière sonore.
Champ lexical du bruit très présent : battement de cœur, siffle, son de cloche, écho, appel, mot d'ordre... > évoque poétiquement le passage. Progression par la disposition des phrases. Succession de "que" > scande la montée de la révolte. Aboutissement : "millions de Français" vers 21.
Engagement en contradiction avec déclaration initiale > paradoxe reposant sur deux attitudes autour du combat. Poète essaie de justifier ce paradoxe > résolution contradictoire.
III. La résolution du dilemme.
Vers 19 "pourtant" : objection. Phrase relance l'opposition exprimée dans les premières lignes du poème. vers 20 : éléments de la résolution du paradoxe.
A. L'importance de la liberté.
Elan vers action justifié par la recherche de liberté. Mot mis en relief par " un seul mot ", par majuscules. > mot rassembleur détermine le