Cellulaire
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L’école Champagnat détient un code de vie pour ses 453 élèves. Cette réglementation indique que les élèves ne peuvent se servir de leur cellulaire en classe, mais trois endroits sont permis dans l’école : dans la salle des casiers, à l’agora, et à la cafétéria, mais seulement pour les iPod.
«Le code de vie de l’école est révisé chaque année, explique la directrice Louise Roy. C’est une préoccupation pour nous, mais il faut dire qu’il ne s’agit pas d’un dossier avec une grosse problématique. L’élève peut traîner son cellulaire sur lui, mais on ne doit pas voir qu’il l’utilise en classe ou dans les corridors.»
Depuis le début de l’année scolaire, seulement trois téléphones ou iPod ont été confisqués par la direction de l’école. Ce qui est très peu si l’on compare avec l’école Jeanne-Mance, une école de 680 élèves à Montréal, où aucun appareil n’est toléré à l’intérieur de l’établissement. La direction peut en confisquer cinq par semaine.
Louise Roy, directrice, et Julie Bronsard, directrice adjointe, sont à la direction de l’école secondaire depuis cette année, elles qui étaient directrices dans deux écoles primaires les années précédentes. «Lorsque nous sommes arrivées, le personnel nous disait que c’était une problématique à l’école. Les élèves envoient des «textos» pendant les cours, un élève peut filmer l’enseignant, et les élèves peuvent même copier en s’envoyant les réponses. C’est illimité tout ce qu’on peut faire avec cette technologie. Ce n’est pas alarmant ici. Nous avons d’autres problématiques plus importantes. Ce sont seulement certains élèves qui défient