Central thermique
Utilisée principalement comme centrale de pointe, la centrale thermique de Tracy est particulièrement sollicitée par période de grand froid. En plus de répondre aux besoins ponctuels en hiver, elle a servi plusieurs fois à suppléer aux baisses de niveau des grands réservoirs nordiques de la société Hydro-Québec.
Malgré son exploitation sporadique, la centrale a souvent été pointée du doigt en matière de pollution de l'air, étant une source importante de dioxyde de soufre (SO2), d'oxyde d'azote (NOx), de particules fines et de dioxyde de carbone (CO2). Certains ont reproché à la société d'y produire de l'électricité pour la vendre sur les marchés d'exportation en profitant des bas prix du combustible à certaines époques.
La centrale a mis fin à ses opérations à l'hiver 2010-2011 et a été fermée définitivement le 1er mars 20111 en vue de son démantèlement en 20132.
La centrale est située dans l'ancienne ville de Tracy sur le bord du fleuve Saint-Laurent, à 75 km au nord-est de Montréal. Fondée en 1954, la municipalité, qui est séparée de Sorel par la rivière Richelieu, a une vocation industrielle et navale. Le chantier naval de Marine Industries s'y établit en 1937. D'autres industries lourdes de sidérurgie et métallurgie choisissent également l'endroit3. Tracy devient un secteur de Sorel-Tracy après la fusion des deux villes, en 20004.
La propriété d'Hydro-Québec a pour adresse le 12125, route Marie-Victorin. La centrale a été construite sur un terrain de 50,6 hectares (125 acres), qui enjambe la route 132 et une voie ferrée du Canadien National, à