Centralité :
« La centralité est la propriété conférée à un lieu d’offrir des biens et des services à une population extérieure et, par extension, ce lieu lui-même » W.Christaller.
Associée à l’identité, – Les lieux dépourvus d’identité ne peuvent être considérés comme centralité - la centralité est marquée par l’effervescence de l’activité et des fonctions centrales s’y déroulant et qui lui confère son identité déjà mentionnée. Cette dernière, l’activité, se manifeste par la présence imminente d’équipements et d’espaces publics offrant de ce fait une attractivité au lieu, et contribuant à son animation.
Mais la présence seule d’équipements et de places publiques, ne peut être la condition seule à l’existence de centralité. Combien de parcs publics restent délaissés, et combien d’équipements n’arrivent guerre à attirer la population ? La raison majeure de ces constats reste l’inadéquation entre les services qu’elle propose et les besoins réels de la population.
Même cette adéquation doit impérativement être couplée à un autre paramètre fondamental, l’accessibilité. La centralité, pour sa survie, exige une bonne desserte en matière de transport en commun.
Une fois ces paramètres réunis, le lieu devient propice à la présence et la manifestation des pratiques sociales qui restent une condition inaltérable pour faire d’un lieu, un centre, une centralité.
Pour résumer, la centralité c’est la rencontre entre un lieu, un moment, des fonctions diverses, des activités et des pratiques sociales, qui, par leur interaction, réussissent à se forger une identité leur permettant de s’imposer au reste de la ville, et même de la restructurer.
Le centre a vu le jour avec l’urbanisme médiéval, ou la constitution des villes se faisait selon un plan radioconcentrique, ou tout converge vers le centre ( physique) qui prend la fonction de lieu d’attraction et de juxtaposition de plusieurs fonctions distinctes, (cultuelles, pouvoir, commerces…) par la présence notamment de