CGE La représentation du travail pour l'être humain
Nous pouvons voir qu’à travers les textes de Pierre Bourdieu, Aurélie Filipetti, Christian Baudelot et Michel Gollac que le travail représente quelque chose de vital pour l’humain car il lui permet de se sentir exister en jouissant de ses fonctions sociales.
Il est question dans le texte de Pierre Bourdieu, Les Chômeurs de Marienthal, des conséquences négatives que peuvent provoquer le chômage chez l’être humain. L’auteur fait en effet référence non seulement à un « sentiment de délaissement, de désespoir, voire d’absurdité » (l.10) mais aussi à la disparition d’ »une raison d’être sociale » (l.12). Le terme de « mort sociale » (l.16) appuie également le fait que l’humain, dépossédé de ses fonctions, se sent exclu de la marche de la société. Ce sentiment peut créer chez l’individu des comportements délinquants ou absurdes. Privé de travail et donc d’existence sociale, il cherche à « exister devant les autres » (l.47) afin de bénéficier d’une « forme reconnue d’existence sociale » (l.47-48), leur permettant de combler un certain besoin de satisfaction.
C’est ce besoin de satisfaction qui permet de rejoindre les deux autres textes que sont Les Derniers Jours de la Classe Ouvrière d’Aurélie Filipetti ainsi que Travailler pour être heureux ? Le bonheur et le travail en France, de Christian Baudelot et Michel Gollac. Dans ce dernier en effet nous pouvons remarquer que les sources de plaisir au travail sont le contact humain, la solidarité, la création et le développement personnel. Elles représentent des fonctions essentielles qui sont utiles à la construction de l’identité collective et individuelle.
Quant au texte d’Aurélie Filipetti, nous pouvons justement y retrouver certaines de ces sources de plaisir telles que le contact humain ou la solidarité, notamment en évoquant l’ « héroïsme des hommes du fer » (l.6), où elle valorise les métiers de mineurs et de