Chanson
Le Monde.fr avec AFP | 20.08.2012 à 10h46 • Mis à jour le 20.08.2012 à 10h52
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Echaudés par les révélations d'un ministre finlandais sur la préparation de son pays à une éventuelle sortie de l'euro, les dirigeants européens ont multiplié ce week-end les déclarations au ton alarmiste sur la Grèce.
La Grèce "doit rester dans la zone euro" faute de quoi elle plongera dans une pauvreté inédite, a affirmé dimanche 19 août le ministre des finances grec Yannis Stournaras, avant une semaine d'entretiens cruciaux entre le premier ministre et des responsables de l'Union européenne. "Nous devons survivre et demeurer au sein de la zone euro, parce que c'est l'unique choix qui peut nous protéger d'une pauvreté que nous n'avons encore jamais connue", a déclaré M. Stournaras au journal local Vima tis Kyriakis. "Nous avons l'Etat-providence le plus onéreux de la zone euro, nous ne pouvons plus le préserver à coup d'argent emprunté" a-t-il encore affirmé.
La troïka des bailleurs de fonds - Union européenne (UE), Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne (BCE) - du pays doit reprendre en septembre sa surveillance des finances grecques. L'UE et le FMI font dépendre de cet audit le déblocage, ou non, de la prochaine tranche de prêts attendus par Athènes, d'un montant de 31,5 milliards d'euros.
Pour obtenir ce feu vert, sans lequel le pays risque de se retrouver en défaut de paiement et de sortir de l'euro, le gouvernement grec s'efforce de remplir sa part du contrat, en tentant de dégager des mesures d'économies chiffrées jusqu'ici à 11,5 milliards d'euros pour 2013 et 2014, mais qui ont été revues à la hausse par la troïka la semaine passée, à 14 milliards d'euros. "Si nous ne prenons pas les mesures... alors notre maintien au sein de la zone euro sera menacé", a souligné M.