Chapitre 3 Candide
Intro Figure marquante du XVIIIème siècle, Voltaire incarne le combat des philosophes pour le triomphe de la raison et le progrès de la civilisation. Auteur d’une œuvre dense et diverse, il s’est particulièrement illustré dans le genre du conte philosophique, auquel il a su donner ses lettres de noblesse. C’est d’ailleurs en 1759, en réaction contre les philosophies optimistes de l’Allemand Leibniz qu’il choisit de publier Candide. Dans ce conte philosophique précisément, Voltaire met en scène le périple du héros éponyme, qui, chassé du paradis de Thunder-Ten-Tronckh va à la découverte du vaste monde où il constate que, contrairement à ce que lui a enseigné son maitre à penser Pangloss, rien n’est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. C’est précisément de cet ouvrage qu’est extrait notre texte.
Dans le chapitre 3, Candide est chassé du paradis terrestre, il va être enrôlé de force dans une armée. La guerre est la première forme du mal à laquelle va être confronté Candide. Pour Voltaire, la guerre était un des plus grands fléaux qui existaient sur terre. D’ailleurs, l’année où Voltaire a composé Candide est la 3ème grande campagne de la guerre de Sept Ans.
L’extrait suivant présente un tableau du champ de bataille, vu par Candide, témoin. Mais c’est surtout la distorsion entre ce qui est vu avec la « correction philosophique de l’optimisme » et la réalité de la guerre qui donne à ce passage sa force dénonciatrice, qui passe, comme souvent chez Voltaire, par l’ironie.
I – Une apparente désinvolture
II – Le changement de stratégie, le réalisme du champ de bataille
III – Un texte à la portée critique multiple
I – Une apparente désinvolture
Le regard de Candide, de quelqu’un d’optimiste, qui est le tenant de la philosophie de Pangloss qui voit les choses.
1) Un spectacle visuel et auditif
Un spectacle visuel
Accumulation « rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné », quatre