Charle baudelaire les fenetres
Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtreouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée.
Présent de vérité générale Le poète ne parle pas que de lui (le « je » apparaît plus loin dans le texte) : il veut que tout lecteur se sente concerné. C’est sa théorie.
Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtreouverte, ne voit jamais autant de choses…
Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre.
Adverbes Ce sont des généralités (va avec l’outil d’avant).
Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Champs lexicaux de la lumière et de l’obscuritéAntithèse Le poète oppose les deux pour affirmer que l’on voit mieux qund il n’y a pas d’éclairage. Voir = imaginer, deviner.
Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtreouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée.
antithèse Avec une fenêtre ouverte, on voit tout, il n’y a pas de place pour l’imagination.
Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle.
gradation Certains éléments se contredisent : « ténébreux » et « éblouissant ». Il insiste sur le dernier mot, mais il montre aussi la complexité des fenêtres.
Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle.
Antithèseparadoxe On ne s’attend pas à la fin de la phrase : pour le poète, une chandelle (éclairage réduit, minimaliste) est ce qu’il trouve de plus éblouissant. Il privilégie donc ce que l’on devine, par