Charleroi de verlaine
I. Une succession d’images et d’impressions
• Succession rapide et discontinue
Trajet en train
-- discontinuité se justifie par le point de vue dû à la position du poète dans le train
( Poème discontinu par le train
( caractère fragmenté de la syntaxe par la rapidité de la vision
Images suffisantes
-- Ville industrielle : « forges » « herbe noire »
( Ville minière, exploitation du charbon
Tétrasyllabes
-- vers très courts
( Rythme heurté mais cohérence dans les strophes
-- 4 syllabes & 4 vers
( forme « carrée »
Ponctuation déstructurante
-- par les « . » surtout, puis les « , » les « ? » et les « ! »
( fractionne la lecture dan un rythme syncopé rappelant le train
( empêche fluidité et continuité
Oralité
-- v5, v19, 20...
( renforcent cette « hachure »
Inversion
-- v1 & 2
( Idem
Saisie d’instants, d’images brutes & immédiates
( Effet de poème collant, racontant parfaitement cette réalité vécue
-- « juxtaposition » v14 à 16
• Impressions de découverte
Syntaxe différente dans chaque strophe
( Impression de découverte
Sens olfactif & auditif
-- « quoi donc se sent ? »
-- « quoi bruissait ? »
( Langage familier traduisant l’instantanéité de l’action
II. La transfiguration du paysage ; son aspect inquiétant
• Tonalité quasi fantastique
Kobolds
-- Créatures mythologiques : lutins accusés d’avoir transformé l’argent en pierre « cobalt »
1ère et dernière strophes identiques
( Structurent, donnent une cohérence
( Charleroi, ville fantastique, marquée par la transformation : « herbe noire »
Procédés de personnification & construction des phrases
( autonomie et vie propre du paysage
( transfiguration
-- « buisson gifle l’œil » ( change la perception
Texte à interpréter
-- « le vent profond pleure, on veut croire »
( Hésitation, texte à interpréter
( Imagination, interprétation
• Effet magique/maléfique
Création poétique associée à la