chasse-galerie
Paragraphe développement 1-La chasse-galerie
Dans un premier temps, on peut constater que la facilité caractérise le voyage en canot vers Lavaltrie dans le conte « La chasse-galerie ». En effet, Joe le cook souligne ainsi la sensation de légèreté ressentie lors de l’envol du canot : «Il me semblait que j’étais léger comme une plume.» Dans cette comparaison, le personnage perçoit la facilité avec laquelle le canot s’élève et associe celle-ci à la sensation de légèreté, si grande qu’il compare le poids du canot à celui d’une plume. Les hommes devront donc fournir un effort moindre pour faire avancer le canot à coups d’aviron et auront de la facilité à voyager grâce à la légèreté de l’embarcation. De plus, le voyage semble aussi facilité par la clarté de la lune : «[…] et la lune, dans son plein, illuminait le firmament comme un beau soleil du midi.» La lune est ici comparée au soleil en ce qui concerne la capacité d’illumination des deux astres, ici présentés comme équivalents. Le trajet de nuit du canot, qui aurait pu s’avérer ardu à cause de la noirceur, est ici facilité par la luminosité particulière de la lune qui permet aux voyageurs de percevoir les obstacles à l’avance et les repères sur leur chemin. Justement, des repères géographiques permettront aux voyageurs de bien se diriger : «[…] nous arrivâmes bientôt à la rivière des Outaouais, qui nous servit de guide pour descendre jusqu’au lac des Deux-Montagnes.» Ici, on attribue à la rivière la capacité de remplir la fonction de guide qui fait l’action de diriger, rôle que peut jouer un être humain. Cet élément de la nature est donc utilisé par les coureurs de la chasse-galerie comme étant naturellement placé pour faciliter leur voyage, plus particulièrement en ce qui concerne la direction à suivre. Ainsi, le voyage d’aller ne semble présenter aucun obstacle : Joe constate que le