Suite à la révolution française au début du 19e siècle, on retrouva François René de Chateaubriand parmi les aristocrates exilés. C’est suite à son exil, en 1802, qu’il écrivit un roman autobiographique intitulé René. J’ai étudié l’extrait " Levez-vous vite, orages désirés...", où j’ai pu constater que le héros souffre du mal de vivre romantique propre au courant littéraire de son époque. Je vous démontrerai donc son instabilité émotionnelle, le vide existentiel dont il souffre et l’aide de la nature pour exprimer ses émotions. Premièrement, en lisant l'extrait, on s’aperçoit immédiatement que René passe d'un extrême à l'autre pour ce qui est question de ses émotions. En fait, ils sont tellement à l’opposé l’un de l’autre que l'on peut repérer une certaine perte de logique dans le raisonnement du héros. L'opposition "J'entrai avec ravissement dans le mois des tempêtes" montre bien la contradiction émotive de René. Également, le changement constant entre deux idées ("Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant (...), Tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles (...) montre aussi le désordre émotive du héros. Ses envies spontanées varient sans préavis. Donc, nous pouvons présumer que René commence peu à peu à perdre la raison.

De plus, s'ajoutant à cette instabilité, nous pouvons remarquer que le héros est plus souvent déprimé qu'heureux. Le champ lexical démontrant des émotions négatives ("mélancoliques", "triste", "soupirs", "tourmenté", etc.) prouve bien de la dépression sévère qui affecte René. Aussi, la métaphore " Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes" montre que René sait qu’il est vulnérable mais qu'il préfère s'en remettre à la fragilité de la nature humaine pour expliquer son mal. René est donc sans aucun doute démoralisé. Donc, cette négation semble inévitable.

Finalement, nous pouvons affirmer que cet extrait de René démontre le mal