Chômage volontaire et involontaire
I. Idéalement et à long terme, le chômage répond (sic) aux lois du marché et ne peut être que volontaire A. La rationalité et les lois du marché impliquent un chômage volontaire B. Un chômage naturel de plein-emploi volontaire
II. En pratique et à court terme, il existe un chômage involontaire A. Un marché vicié facteur de chômage involontaire B. Un chômage involontaire dû à une insuffisance de la demande
Conclusion
Le chômage est depuis 1973 un problème particulièrement présent en France et en Europe, et sa résorption est l’objet des politiques économiques envisagées. Bien que l’on parle actuellement du retour du plein-emploi, le chômage est toujours d’actualité . Le chômage est un phénomène résultant du nombre de personnes sans emploi, c’est-à-dire ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois précédent et cherchant un emploi à durée indéterminée à temps plein. Traditionnellement, on distingue chômage volontaire et chômage involontaire. Le chômage volontaire est constitué de personnes appartenant à la population active qui, après un calcul rationnel, choisissent de ne pas travailler au salaire fixé par le marché. On l’oppose au chômage involontaire qui serait le fait de personnes qui ne trouvent pas de travail alors qu’elles le souhaitent, et ceci à n’importe quel salaire. Partisans de la rationalité, les classiques et néoclassiques s’accordent pour dire que le chômage ne peut être que volontaire tandis que les keynésiens et d’autres auteurs contemporains affirment l’existence d’un chômage involontaire. Cette opposition théorique pose un problème : le chômage, comme l’affirment les auteurs néoclassiques n’est-il que volontaire ? Cette affirmation sous-entend que dans une situation normale, où le marché fonctionne, normalement le chômage ne doit pas exister. Or cela amène à se demander si les mécanismes du marché peuvent générer des situations telles que trouver un emploi est impossible, même à n’importe quel salaire. Si