Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la cigarette est omniprésente, dans les lieux publics et les médias. Il y a 60 ans, personne ne se souciait des effets que pouvaient engendrer la consommation de tabac. La cigarette symbolise la société de consommation de l’époque.
Aujourd'hui, fumer est une mode, un geste social et un moyen de s’intégrer à la société. Malgré la prise de conscience des années 1970, la cigarette reste un outil d'attraction pour le jeune fumeur.
Certains affirment que les jeunes qui commence à fumer à 14 ans en moyenne, seraient confrontés au stress, à l’anxiété et que tabac leur servirait de «dérivatif».
Rarement une expérience agréable, la première cigarette incite l'initié à continuer de fumer pour différentes raisons. La volonté d’affirmation de sa personnalité en s'opposant aux règles et la transgression de l'interdit sont les premières raisons qui poussent les jeunes à fumer. Il recommencera pour s’intégrer à un groupe, pour faire comme les autres, pour s’évader des pressions qu’il subit au quotidien, ou tout simplement pour le plaisir lié aux effets de la cigarette. C’est donc un phénomène social très présent chez les jeunes. La loi Veil de 1976 a commencé à faire changer les mentalités. Elle engage la lutte contre le tabagisme en faisant prendre conscience des risques liés à la cigarette. Ses principaux objectifs sont de limiter la publicité, de protéger les mineurs et tout comme aujourd’hui, interdire la consommation de tabac dans les lieux publics. Le tabac n'est pas l’élément même qui rend le fumeur dépendant. Celui-ci contient une substance stimulant le cerveau qui appartient à la famille des produits créant un fort risque de dépendance. C’est la nicotine, son effet est comparable à celui d'un psychotrope (cocaïne, amphétamine...).Véritable source de plaisir pour le fumeur, elle met sept secondes pour agir directement sur le cerveau au niveau d'une