Citations pour définir le personnage d'ulysse
« Fils de Laërte, enfant de Zeus, industrieux Ulysse », chant V, vers 203.
Agamemnon emploiera la même formule au chant IX, v. 405 : Diogénès Laertiade, polumècan Odusseu, ce que V. Bérard traduit par : « Fils de Laërte, ô rejeton des dieux, Ulysse aux mille ruses . Il est aussi appelé « sage fils de Laërte », chant VIII, v. 18.
Il se présente lui-même à Alcinoos, roi des Phéaciens :
« Je suis Ulysse, fils de Laërte, dont les ruses sont fameuses partout, et dont la gloire touche au ciel.
J’habite dans la claire Ithaque ; une montagne la domine, le Nérite aux bois tremblants ; des îles en nombre tout autour se pressent, qui ont nom
Doulichion, Samé, Zante la forestière ;
Ithaque est basse, et la dernière dans la mer vers les ombres ; les autres au-delà, vers l’orient ; c’est une île rocheuse, une nourrice de guerriers,
Et moi, je ne connais rien de plus beau que cette terre », chant IX, v. 19 à 28.
Quand Athéna s’adresse aux dieux pour prendre la défense d’Ulysse, elle le présente comme un bon roi qui sait gouverner son peuple « avec la tendresse d’un père », chant V, v. 12.
Au chant VIII, v. 3, il est qualifié de « fléau des villes ».
+ 499-520 (cheval de Troie)
v. 82 et 83. Bien loin d’être un guerrier vainqueur et fier de lui, il nous apparaît triste et misérable :
« … il pleurait sur le promontoire où il passait ses jours, le cœur brisé de larmes, de soupirs et de tristesse. »
Au chant X, nous voyons à nouveau Ulysse accablé et en deuil. Profitant de son sommeil, ses compagnons ont ouvert l’outre d’Eole et tous les vents s’en sont échappés.
«…l’ouragan vite déchaîné les rejeta au large, tout en pleurs, loin de la patrie. Moi cependant, réveillé, je me demandais dans mon cœur sans reproche si j’allais me jeter à l’eau pour y périr ou subir en silence et rester avec les vivants.
Je restai, je subis, couché tête couverte dans le bateau. Les vents maudits nous ramenaient à l’île