Civils et combattants dans les deux guerres mondiales
Olympe : Père ?!
Augustin : Que diable faites-vous la Olympe ? Pourquoi vous a-t-on laissé sortir ? Cela ne se passera pas comme sa ! Tudieu la mère supérieure va m’entendre ! (il se passe la main sur le visage d’un air gêné)
Olympe : (se mettant à genoux) Père je vous en prie je ne veux pas être religieuse je n’en ai pas la vocation. Emilie : Vous ferez ce que l’on vous ordonne. N’a-t-on jamais vu une fille répondre ainsi à son père !? (elle joua de son éventail). Augustin cette petite nous fera mourir avec ses insolences !
Augustin : Emilie a raison, Olympe. Allez dans votre chambre. Dès demain vous serez enfermée au couvent des madelonnettes chez les filles repentis on vous y apprendra l’humilité.
Olympe : (en se levant) Vous me parlez d’humilité père !? Alors que cette femme vous transforme en singe savant ! Mère doit s’en retourner dans sa tombe ! A ce propos pourquoi Emilie porte-elle les bijoux de Maman ?
Emilie : (hautainement) Parce que votre père me les a offerts
Olympe : Cela ne se peut. Ma mère me les a légués
Augustin : Taisez vous Olympe vous ne savez plus ce que vous dites !
Olympe : Mère me les a légué devant vous sur son lit de mort vous devriez vous en souvenir. Mais peut-être est-ce avec l’argent de ma dot qu’Emilie s’habille si luxueusement ?
Augustin : Je vous le concède. Olympe : Vous me sacrifiez donc père ? Pour lui passer ces caprices. Rendez moi ces bijoux madame vous ne disposerez de mon héritage que si j’entre en religion !
Emilie : (rageusement arracha les bijoux et les jeta aux pieds d’Olympe)
Augustin : Vous n’êtes qu’une effrontée. Hors de ma vue, tout de suite !
Olympe : (ramassa les bijoux) Et vous père vous êtes un voleur