Classe sociale
Question assez classique. Aujourd'hui parler de classe social semble être quelque chose de difficile. Une des premières raison c'est que pendant très longtemps on a en fait été imprégné d'une vision relativement marxiste des choses (et qui correspondait à la réalité c'est à dire qu'il existait une véritable classe ouvrière en France) . Il y a 30,40,50 on aurait pas eu les mêmes réticences. De 1920 à 1970 on considère que les ouvriers représentent environ 40% des actifs occupés. Inactif = retraité, mère au foyer, étudiant etc... Actif inoccupés = au chômage mais qui recherchent un emploi. la population active = actif occupé+inoccupé. De nos jours c'est 25% des actifs occupés environ. >> ça tient en partie à l'émergence d'une classe moyenne. Donc peut on parler d'une moyénisation de la société? 1) Vers une moyénisation de la société Si on dit qu'aujourd'hui la société française est composée d'une classe moyenne majoritaire, on abandonne une conception des classes qui est marquée par le conflit, l'antagonisme. Autrement dit le discours sur les classes moyennes va souvent de pair avec le refus de considérer qu'il existe des classes sociales. De fait s'il faut prendre certains indicateurs qui vont dans le sens de cette théorie, on observe que les inégalités au cours du XX ont fortement baissé (avant tout les inégalités en terme de revenu) Comment on mesure les inégalités de salaire? Revenus primaires : revenus qui proviennent d'une participation à l'acte économique. -Revenus du travail : salaire -Revenus du capital (patrimoine) -Revenus mixtes (revenus des travailleurs indépendants) Là on s'intéresse qu'aux inégalité des revenus du travail. Pour ça on considère le salaire moyen des 10% des salaires les plus élevés. Rapport interdécile : D9/D1. De nos jours il est autour de 3. Autre indicateur : consommation qui s'est généralisée pour tous. (revoir Halbwachs). Aussi par rapport à l'Etat providence. Le premier auteur qui