Claude roy - jamais ne pourrais - pas penser
Nous pouvons aussi constater qu’il insiste bien sur le fait que le monde est violent aux vers 13 à 20 grâce à l’anaphore « pour ceux qui… » suivie d’un mot de souffrance comme « meurent », « saignent », « triment », « pleurent ». Ce qui nous permet de bien imaginer dans les détails le fait que la haine est très présente au moment où il rédige son poème. De plus l’auteur montre que le monde est raciste et cruel en disant « les juifs il faut les tuer » ; « les jaunes cette race-là c’est fait pour être exterminé » ou encore « les pauvres c’est fait pour travailler » …afficher plus de contenu…
De plus il montre aussi qu’il souffre du malheur des autres comme nous le voyons au vers 10 quand il dit « qui vous frappe me frappe », avec le rapprochement entre les pronoms « vous » et « me » qui appuie sur l’idée de fraternité. Il y a aussi ce sentiment de compassion que nous observons au vers 12 « j’y suis pour tout le monde », il se sent coupable et en est triste. Nous venons donc de voir que Claude Roy éprouve de la souffrance à cause de la violence du monde, à présent nous allons voir la lueur d’espoir qu’il y voit.En effet, nous pouvons constater que l’auteur a tout de même une lueur d’espoir pour le monde et il pense que l’amour dépasserait la haine et la violence des gens comme il le dit au