L’organisation de l’Eglise catholique. Héritage du MA, le clergé constitue le premier ordre du royaume. Le clergé s’oppose aux laïques, c’est donc un ordre et un corps puissant parce qu’il est riche et dispose de nombreux privilèges fiscaux, judiciaires et politiques. Parmi les privilèges politiques, possibilité de tenir une assemblée d’ordre, celle du clergé, existe depuis 1560. L’assemblée du clergé permet de régler problème d’ordre interne et sert aussi à voter un don gratuit au roi, une contribution financière pour la couronne = compromis entre clergé et la monarchie en 1560. Conséquence : le clergé dispose de sa propre administration financière puisque pour financer ce don gratuit, il doit prélever une sorte d’impôt sur ces membres. Dans le royaume de France avant la révolution, représente entre 1 et 1,5 % de la population totale du royaume, au sein de ces membres seul une partie est revêtu de la prêtrise = la qualité qui vous permet de célébrer la messe, dispenser les sacrements. Au sein du clergé, il y a une division entre ceux que l’on appelle régulier (moine, règle de vie commune, environ 30 000 religieux et 40 000 religieuse, plutôt en crise à la fin de la période) et ceux que l’on appelle séculier (ceux qui interviennent dans le siècle, comme les curés de paroisse, les évêques, ceux qui assure le salut des laïques, dirige les consciences). Au-delà de cette division fonctionnelle, il existe une hiérarchie stricte, en autre Haut et Bas clergé. 1. La hiérarchie au sein du clergé séculier. Le clergé paroissiale : paroisse = cellule de base de la vie des fidèles, paroisse urbaine ET rurale. La paroisse peut avoir rôle administratif. Le responsable de la paroisse est le curé, il exerce la cura animarum, il a charge d’âme. Pour cela il détient un bénéfice = revenu qui est lié à l’exercice de cette charge. Le curé est forcément un prêtre. Le contraire n’est pas obligatoire. Une paroisse peut détenir des biens matériels : église, cimetière,