Comedia dell'arte
Le théâtre de l’absurde part souvent de caractères et de situations réalistes : le temps, le lieu et l’identité sont souvent ambigus. Souvent une ambiance rappelant le rêve ou incitant la peur est créée et des dialogues qui se répètent ou qui sont dénuées de sens ont lieu.
Le théâtre de l’absurde provient du courant philosophique de l’absurde. Ce courant considère que la vie n’a pas de sens et qu’il est impossible d’expliquer pourquoi la vie existe. Le terme « théâtre de l’absurde » a été employé pour la première fois par le critique Martin Esslin en 1962 pour classer certaines œuvres : principalement de Beckett, Ionesco et Arrabal.
La pièce de théâtre de l’absurde la plus connue est sans doute Attendre Godot, écrite en 1952 par Samuel Beckett. Deux hommes y attendent Godot, et la communication entre les deux personnes est très difficile. L’identité de Godot n’est pas connue, même à la fin de la pièce. On n’a pas non plus de notion du temps. La pièce parle de deux jours, mais combien de temps les deux personnages attendent déjà n’est pas su. Les personnages échangent de caractéristiques et parfois de chapeau, et il y a beaucoup de répétitions dans la pièce. Ainsi la deuxième journée ressemble beaucoup à la première, et ce qui renforce le côté absurde de la pièce est que le deuxième jour les personnages ne se rappellent pas ce qui s’est passé le premier jour.